Le deuil périnatal ne concerne pas uniquement les parents qui ont perdu un bébé à la naissance. Il peut aussi se vivre après un avortement, qu’il soit spontané ou provoqué. Chaque parcours est unique, chaque décision est complexe, et chaque émotion ressentie mérite d’être reconnue. Offrant un service d’accompagnement à l’avortement, la doula Clémence Marchand accompagne les femmes qui vivent un deuil périnatal ou un traumatisme à la suite d’une interruption de grossesse, volontaire ou non.
Deuil périnatal avortement : Réel, même si la grossesse s’est interrompue tôt
Un avortement, peu importe à quel moment il survient, peut déclencher un véritable processus de deuil. Certaines personnes ressentent une grande tristesse, un vide, de la culpabilité ou de la colère. D’autres éprouvent du soulagement, de la confusion, ou un mélange des deux. Ces émotions ne sont pas contradictoires : elles coexistent et sont légitimes. Parler de deuil périnatal après un avortement, c’est reconnaître que la fin d’une grossesse (même brève) représente une rupture symbolique. C’est la perte d’un projet, d’un avenir imaginé, d’un lien qui commençait à se créer.
Deuil périnatal avortement : Les raisons d’un avortement
Les causes d’un avortement sont variées et souvent hors de notre contrôle. Selon les raisons qui poussent une femme à choisir l’avortement, le deuil périnatal peut être vécu différemment. Dans le cas d’un avortement spontané, il peut s’agir :
- d’anomalies génétiques du fœtus;
- d’un problème de développement de la grossesse;
- de troubles hormonaux ou d’une condition médicale sous-jacente;
- ou simplement d’un arrêt naturel du processus, sans raison identifiable.
Pour un avortement provoqué (IVG), la décision peut être guidée par une multitude de facteurs :
- une situation personnelle, financière ou familiale difficile;
- une relation instable ou violente;
- des raisons médicales ou psychologiques;
- ou simplement la conviction intime de ne pas être prête à accueillir un enfant à ce moment de sa vie.
Dans tous les cas, l’amour et le respect envers soi-même sont au cœur de la décision. On peut aimer profondément ce bébé et ne pas avoir la possibilité de poursuivre la grossesse. On peut aussi ne pas désirer l’enfant et tout de même vivre une forme de deuil après l’intervention. Les émotions n’ont pas à être justifiées : elles ont simplement besoin d’être entendues.
L’accompagnement au deuil périnatal lié à l’avortement : Aide psychologique & Présence à Montréal
Vivre un avortement, qu’il soit spontané ou volontaire, peut soulever de nombreuses questions et émotions. Il est fréquent de ressentir le besoin d’en parler, sans jugement, avec quelqu’un qui comprend la réalité complexe de ces vécus. Clémence Marchand propose un accompagnement à l’avortement et au deuil périnatal, offert dans un cadre humain, respectueux et sécurisant.
Cet accompagnement à l’avortement vise à :
- soutenir la personne dans son choix et son processus émotionnel avant l’avortement;
- être présente physiquement sur les lieux de l’avortement (au besoin);
- offrir des espaces d’écoute pour exprimer ce qui est ressenti avant ou après l’intervention;
- favoriser la reconnexion au corps et à l’apaisement à travers des pratiques somatiques douces.
L’objectif n’est pas d’effacer la douleur ou la culpabilité, mais de redonner du sens et de la douceur à une expérience souvent vécue dans la solitude et le silence.
Le deuil périnatal lié à l’avortement, qu’il soit vécu après un avortement ou une perte naturelle, mérite d’être accompagné avec empathie et respect. Reconnaître sa souffrance, c’est déjà amorcer un pas vers la guérison. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre un avortement : il n’y a que votre réalité, et elle mérite d’être accueillie avec bienveillance.